Sujet: Ayline Hanaé Bellingfield Jeu 10 Aoû - 15:55
Ayline H. Bellingfield
Bellingfield, ancièrement Warwick
Ayline Hanaé
26 ans
10 septembre 1955
Anglaise
Sang-pur, archi pur
Mariée
A Poudlard, elle était répartie chez les Poufsouffle
Femme au foyer, le plus beau métier qui soit, surtout quand ce n'est pas un choix
Agneau
Hande Erçel
Expliquez brièvement dans quelle mesure la pureté du sang est importante (ou non) à vos yeux ► Dans la famille, ça a toujours compté. Alors je suppose que pour moi, c'est essentiel aussi... ?
Si j'avais un jour dû passer un entretien d'embauche, j'aurais sûrement indiqué que ma plus grande qualité est ma douceur. Je prends soin des gens comme des mes plantes, avec une attention particulière et une patience que l'on m'a parfois reproché. Apparemment, je suis un peu trop gentille avec ceux qui ne le méritent pas.
De mon point de vue, tout le monde le mérite. Même le plus immonde des hommes a parfois le droit à un peu de tendresse ou de soutien. De toute façon, ce n'est pas à moi de choisir de qui je m'occupe. On me l'impose et c'est très bien comme ça.
Ce n'est pas de ma petite voix fluette et de mon mètre cinquante-six que je vais réussir à me faire entendre. Ni que je vais en avoir le désir. Je crois que je préfère rester dans l'ombre. C'est là que les problèmes sont les moins nombreux. C'est là que je risque le moins d'être punie pour mes erreurs.
Et puis, les derniers mois ont été rudes. Je ne voudrais pas enfoncer la baguette dans la plaie, ni m'en créer de nouvelles. Donc je souris et je continue de planter mes roses. Les fleurs, ça fait toujours du bien, non ?
Histoire
Il n'y a pas de minimum de lignes à écrire. En revanche, l'histoire doit être suffisamment détaillée pour qu'on comprenne l'environnement dans lequel votre personnage a évolué. Il peut donc être utile de donner des précisions sur sa famille, son milieu social, les événements marquants de sa vie et bien sûr, son rapport à la magie ! Un né-moldu n'aura pas la même réaction qu'un sang-pur ou qu'un sang-mêlé en recevant sa lettre d'admission à Poudlard... Chère mère, Je ne sais pourquoi ton visage - que je n’ai jamais vu autrement qu’en photo - m’est apparue lorsque j’ai commencé à écrire. Je suppose que les événements récents font ressurgir le passé, comme Il a ressurgi, et que je cherche par tous les moyens à me connecter à la seule femme que j’aurais voulu réellement rencontrer. Quand Père parlait de toi, il disait toujours que tu étais patiente et surtout bonne conseillère. Peut-être cherché-je ton approbation ? Peut-être est-ce simplement une façon pour moi de ne pas devenir totalement folle ? Ou peut-être encore que, d’une certaine manière, je veux que tu me guides. Que tu m’envoies un signe. Mais pour cela, tu dois avoir besoin des informations. Tu dois avoir besoin de connaître l’histoire, pour me permettre de faire le meilleur choix. Alors la voila. Sans tabou. Sans mensonge. Et surtout sans aucune omission. Tu seras la seule à savoir la vérité. Toute la vérité.
— C’est une jolie petite fille de 4 pounds. — Et Pandora ? — Elle ne pèse pas très lourd car elle est née prématurée mais je pense qu’elle pourra facilement remonter. — Comment va Pandora ? — Il faudra bien la surveiller les premiers jours. Activer ses soins régulièrement et… — QUE SE PASSE-T-IL AVEC PANDORA ? Le médicomage s’arrêta dans ses explications. Il n’avait rien de bon à répondre à cette question et Henry le savait. Il voulait tout de même en être sûr, avant d’exploser pour de bon. Pandora n’avait jamais aimé cela. Elle était plutôt le genre de femme à contrôler ses émotions. A montrer ce qu’il fallait, quand il fallait. La parfaite épouse. Et elle aurait dû être la parfaite mère. Mais le médicomage secoua la tête, lèvres serrées, regard légèrement embêté. Même pas triste. Simplement embêté. — Je suis désolé pour votre famille, monsieur Warwick. Le vase derrière lui explosa après cette phrase. Il ne trembla pas, il était habitué aux excès des maris éplorés qui perdaient leurs femmes en couche.
***
— Tu dois être une bonne fille, Ayline. Tu ne voudrais pas que ta mère soit déçue de l’enfant qui lui a fait perdre la vie, si ? Tu ne voudrais pas que je regrette ta présence sur cette terre ? — Non… — Non, qui ? — Non, monsieur. Henry hocha la tête. Elle finirait par comprendre. La pauvre avait beau ne pas avoir l’intelligence de son père, ni la beauté de sa mère, au moins elle apprenait vite. Docile. Elle deviendra ce qu’il voulait qu’elle soit. Une fille parfaite. Une femme parfaite. Une mère parfaite. Et si Merlin avait un peu de bon sens, elle souffrirait tout le long du chemin. — Vous souriez, monsieur. Y a-t-il quelque chose qui vous réjouisse ? — Oui. Ta douleur. Ce ne fut pas le vase qui explosa cette fois mais le poignet de la petite Ayline.
***
Jeremiah Bellingfield était très apprêté. Un peu comme le prince des comtes de fées qu’Ayline lisait le soir dans son lit, à la lueur d’une bougie. Pour un garçon de dix ans, néanmoins, c’était assez étonnant. On aurait dit une sorte de déguisement sur lui. Un déguisement parfaitement ajusté, qui mettait le bleu de ses yeux en valeur mais qui aurait été d’un plus bel effet s’il avait porté une myosotis plutôt que cette rose rouge. Surtout qu’Ayline se souvenait très bien de la signification du Forget Me Not. Un valeureux sorcier l’avait un jour cueilli, au péril de sa vie, pour sa bien aimée. C’était sûrement la fleur la plus romantique qui puisse exister. Et puisque ce rendez-vous avait pour but de parler Union, elle aurait été de circonstance. — Et vous, Ayline, vous espérez être dans quelle maison ? — Serdaigle ! Un silence suivi son exclamation. Le regard que lui porta son père la fit se réduire mais elle ne perdit pas pour autant son sourire. On lui avait appris à ne jamais cessé de porter son visage du bonheur. Même quand elle sortait du lit après avoir été ruée de sorts la veille. Même lorsque ses muscles la brulaient des coups qu’on lui avait porté. Même quand, tout ce qu’elle désirait au fond d’elle était de pleurer et de ne jamais se relever. En dix ans d’existence, Ayline avait appris à toujours se redresser. Ce n’était pas aujourd’hui, face à des inconnus qui deviendrait dans sept ans sa famille, qu’elle allait rester à terre. — Ma mère était serdaigle et j’aimerais suivre ses pas. Mais si cela ne devait pas arriver, je souhaiterais être chez Serpentard. Comme vous, Jeremiah. — La petite a de la suite dans les idées, reprit Henry suffisamment fort pour la faire taire. Mais vous pouvez le voir, elle sait où sont les priorités. Elle sait qu’elle devra suivre votre fils, qu’importe où il ira. Qu’importe ce qu’il fera. Oui. Car elle devait être une femme parfaite. Cela, elle l’avait parfaitement intégré également. Son père le lui avait suffisamment rabâché. Elle ne pourrait jamais l’oublier.
***
— Oh Merlin. JEREMIAH ! Elle se couvrit les yeux de sa cravate aux couleurs de Poufsouffle, pour être certain de ne plus le voir, et se détourna même de lui avant qu’il ne puisse en découvrir davantage. La puberté l’avait fait bien grandir et il était certes très beau mais ainsi installé, au dessus de Valentino Filipetti, elle n’avait pas spécialement envie de l’admirer. Sérieusement, ne s’étaient-ils pas dit que dans la serre de Poudlard, les gens risquaient de les surprendre ? Alors, oui, on était dimanche. Il était six heures cinquante du matin mais tout de même ! Ce n’était ni le lieu ni le moment pour fricoter ainsi. — Je veux bien vous couvrir et jouer à la parfaite petite fiancée mais essaye de me faciliter la vie, Jer’. S’il te plait… Après avoir dit - pour une fois - ce qu’elle avait à dire, Ayline referma la porte de la serre et fit quelques pas pour leur laisser de l’intimité. L’air frais caressait son visage et elle se prit à penser à lui. Elle aurait aimé pouvoir être dans ses bras actuellement. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle se sentait bien. Mais elle ne pouvait pas faire cela à Jeremiah. Ni à son père, qui en attendait mieux d’elle…
***
Le mariage avait été splendide. Les invités étaient convaincus. Son père l’avait même félicité. Il lui avait soufflé à l’oreille « Bonne petite Ayline. Ta mère aurait été fière. » avant de la pousser dans leur chambre. Celle qu’elle partageait maintenant avec Jeremiah. Celle qui devait renfermer leur amour et qui, à la place, gardait leurs secrets. — Pas avant vingt-cinq ans ? — Pas avant vingt-cinq ans. Si les gens parlent, je leur dirai que tu as des problèmes de santé qui t’en empêchent. — Oui, d’accord. — C’est toujours mieux quand les problèmes viennent de la femme. Plus crédible. Après tout, ce n’est jamais nous qui avons des soucis. — Oui, c’est vrai. — Quand on aura l’âge, on essayera. Je suis sûr que ça marchera du premier coup, ne t’en fais pas. — Oui, d’accord. — Bien. On se couche ? Elle hocha vigoureusement la tête, se glissa entre les draps et attendit. Elle attendit que Jeremiah finisse de jouer la comédie. Elle attendit que ses oreilles cessent de bourdonner sous les cris de son mari. Elle attendit que chaque voix derrière le battant ait enfin cessé d’exister pour fermer les yeux et s’endormir. Aux côtés de l’homme qu’elle n’aimerait jamais autrement que comme un ami.
***
Elle rit, emmêlée à ses bras tout comme à ses draps. Les choses avaient tant changé entre eux. Elle ne s’était jamais imaginé cela possible mais, finalement, Ayline n’était pas si étonnée. Elle avait vu son regard se modifier. Elle avait noté ses gestes s’attendrir. Elle avait remarqué son comportement s’adoucir. Plus de sarcasme. Plus de mots à moitié prononcés. Il lui faisait de véritables promesses. Oh, seulement avec les yeux, oui, mais elle savait qu’il les tiendrait sans avoir à les prononcer de vive-voix. Il ne partirait pas. Noah n’était pas comme ça. — Je vais devoir rentrer. Elle l’embrassa encore. Juste une fois. Puis, elle se dégagea et revêtit la magnifique robe que Jeremiah lui avait offert pour leurs huit ans de mariage. Cela faisait déjà huit ans. Bientôt, leur promesse devrait être tenue. Ils allaient vraiment devoir consommer. Et elle allait devoir tomber enceinte. Mais pour le moment, rien n’existait dans l’esprit d’Ayline. Rien, à part son amour pour l’homme de sa vie.
*** — Je suis enceinte, Jer’. — Quoi ? — Je suis enceinte. — Mais on n’a… — Je sais. Je suis désolée, je ne sais pas comment… — Mais c’est parfait ! Pourquoi tu t’excuses ? C’est la situation idéale ! Oh je pourrais t’embrasser, là tout de suite. Tu es la perfection incarnée, Ayline. LA PERFECTION INCARNEE !
***
— Votre femme est en train de se réveiller, monsieur Bellingfield. — Et la petite ? — Elle ne réagira pas beaucoup si vous allez lui parler, mais Ayline a sûrement besoin de vous. — Et notre fille ? Le médicomage craignit qu’un vase n’explose, cette fois encore. Pourtant, lorsqu’il annonça que le bébé n’avait pas survécu, il n’eut aucune autre réaction qu’un juron. Le père disparut dans la chambre de sa femme. Et seul un pleur rompit le silence. Le pleur d’une mère, à qui on annonce la cruelle réalité.
Compétences
Toutes les infos sur les compétences et leur utilisation se trouvent dans le Système de jeu. En vous inscrivant, vous bénéficiez de 40 points à répartir comme vous le souhaitez entre les 8 matières obligatoires. Attention que la note de 10/10 ne peut être attribuée que pour une seule matière. Les autres devront faire 9 ou moins.
Astronomie: 5/10 Botanique: 9/10 DCFM: 5/10 Histoire de la magie: 5/10 Métamorphose: 6/10 Potions: 3/10 Sortilèges: 4/10 Vol sur balai: 3/10
Dès la troisième année, vous avez dû choisir vos options parmi les suivantes. Choisissez-en 2 et répartissez 10 points entre elles. Vous pouvez laisser les notes des 3 autres options vides.
Arithmancie: 7/10 Divination: 3/10 Étude des Moldus: /10 Étude des runes: /10 Soins aux créatures magiques: /10
Et le joueur alors ?
Pseudo ► DannyÂge ► 23Comment as-tu connu le forum ? ► Syl, Einera et Al m'ont poussée à venir...Un commentaire ? ►
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